Vous avez du temps libre tant mieu c'est long.
Le journal d’un combattant :
Déjà une douzaine d’heures dans ces maudites tranchés et une seule certitude partagée par tous, le temps passe moins vite par –30°.
Voilà 5 ans que moi et mon amis Bright nous étions ralliés à la cause rebelle. Sauvé de justesse d’une attaque impérial dans notre système, nous avion sans conditions accepté de notre battre contre l’empire du mal. Trop d’histoire nous avaient été comptées sur les sévices impériaux et c’est sans hésitation que moi et mon collègue avions accepté la formation militaire rebelle. C’est à ce moment là que nous nous étions fait la promesse de veiller l’un sur l’autre au combat…
L’urine, voilà la constante dans ces tranchés, le vent glaciale filant au travers du dédale et qui vous rabat cette odeur infâme au nez.
Bright venait d’être rattaché à l’escadron rogue, le fameux, en tant que mécano, comme quoi son expérience de bidouille de robots ménagés lui avait servi. J’était plus rassuré de le savoir à l’abri dans les hangars qu’avec moi au front.
« je reviendrais vivant lui avais je dit »
Enfin… le sommeil…
Je ne sais pas depuis combien de temps mes yeux scrutaient à nouveau l’horizon, dix minutes peut être vingt. Trop longtemps dans le froid sans manger vous amène à la folie.
Soudain des bruits de pas rapides et nombreux dans la tranché, ils se rapprochent. Vingt mètres plus loin je regardait le virage de mon secteur, les parois tremblaient, des pierres se décrochaient des murs, l’une d’elle plus grosse que les autres attira mon regard pour aucune raison particulière si se n’est sa taille, elle rebondissait sur le sol et soudain pour mes yeux concentrés sur l’objet, une botte énorme écrasa la pierre. Enfin c’était clair, un commando d’élite rebelle, le fleuron de notre armée.
Leurs pas étaient pressés comme ci quelque chose se passait. Ma curiosité naturelle pris le dessus comme si cet évènement venait de me dégourdir l’esprit. J’interpellait les dernier du peloton et lui demandais :
« Où courez vous si vite ? Un exercice ? »
« Je ne sais pas en tout cas une de nos balises de surveillance c’est activé au nord de votre position. Juste derrière la colline… »
Trop tard il avait filé et disparaissait déjà de ma vue. Intrigué je me rivais à mes jumelles. Là où il m’aurait fallu vingt minute pour sortir des tranchés ils en mirent cinq et longeait déjà la falaise qui couvrait notre flanc est de toute attaque. Le groupe d’une vingtaine d’hommes était déjà prêt au combat blasters à la main. Ils passèrent le coin et disparurent de mon chan de vision pour laissé place au brouillard épais. A nouveau…
« C’est quoi cette lumière ? » criais je. Je lâchais mes jumelles ébloui par ce flash lorsque je fut poussé à terre. C’était l’un des hommes à coté de moi. Trois détonations ne mirent pas longtemps à résonner. Nous connaissions tous la signification de ces bruit et surtout la cause. Mon sang se glaça avant d’être réchauffé par l’air bouillonnant accompagnant les tirs. Et enfin la terre qui tremblent le bruit le râle des blessés et le dernier soupir des morts.
« Des TB-TT !!! » Et peut de temps après l’alerte.
Aussitôt sur mes pieds je reprenais mes jumelles scrutant l’horizon à la recherche d’un signe du commando. Déjà les TB-TT émergeaient de la nappe de brouillard.
« Là, l un des membres du commando ».
Le pauvre se traînait au sol et tentait de venir vers nous. Un bruit de balster et son corps sans vie. Ce premier coups sonnait le début du combat et la fin pour beaucoup aussi.
Au loin un crie ou plutôt un mugissement animal. Et au pied des TB-TT, des milliers d’hommes fondant sur nous sortirent de l’horizon.
« Comment on t’ils fait pour nous trouver ici ? » hurlait un soldat.
« Renforts tranché Est » « Renforts tranché ouest »…Le QG central était débordé
« Feu à volonté »
Au bout de ma lunette les ennemis tombaient, mais ils n’étaient pas les seuls, mes frères d’armes ne se portaient pas mieux.
Collé contre la paroi je reprenais mon souffle, les retours de mon fusil laser me coupait le souffle.
Puis ce que nous redoutions tous la deuxième vague de tirs TB-TT venait de détruire nos premières tourelles.
« Les batteries commencent à tomber ».
« Visés les TB-TT » hurlait un lieutenant.
Je reprenait mon combat l’arme du jugement dernier de certains impers entre les mains.
« Ce combat est perdu d’avance » entendais-je d’un lieutenant à colonel.
« Content que tu ne soit pas là Bright, c’est l’enfer sur Hoth »Chuchotais-je.
Ma lunette devait commencé à s’user vu le nombre d’impers qui tombait sous le coup de mon fusil, mais leur nombre ne faiblissait pas, la vague avançait inexorablement.
« Philips le lance roquette à deux heures »
Ca y est je l’avait. Le coup de feu parti, mais la roquette aussi.
« A terre », elle venait droit sur nous …
… « Philips relève toi » une main me tirait en arrière.
« Trop lent le lieutenant est mort tu prend ça place, tien cross com tu aura accès au QG par l’interface holographique ».
Des voies au loin.
« Les renforts ».
Enfin ils pointaient le bout de leur nez. Adossé à la tranché je regardait les chasseurs passer au dessus de ma tête.
Tous pensaient que l’escadron rogue allait changer quelque chose. Les soldats expérimentés savaient que la bataille était déjà fini.
« Philips ». C’était Don un ami de longue date.
« Bright est dans un de nos chasseurs, il manquait un co-pilote …»
Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que déjà je scrutait la silhouette des chasseurs à la recherche de Bright.
« Non de Dieu. Qu’est ce qu’il ta prit Bright. Ne me fait pas ça. Ne me laisse pas » .
« Repli ». Hurla t’on.
« Laissé faire les rogues ».
Nous couvrions les autres pendant le replis quand j’entendis ce que je redoutait. L’un de nos rogue tombait. Ces flammes et cette fumée sortant du réacteur et la chute juste devant la tranché.
Tous scrutions l’épave puis l’ordre fut lancé.
« A notre tour on dégage »
Les autres me tiraient par le bras, mais une silhouette bougeait dans l’épave.
« Nous devons y aller maintenant Philips. Maintenant. »
Je bondit hors de la tranché.
« Bright, Bright. »
Les impers arrivaient et là couvert par le tir de mon groupe, je voyait Bright se tordant de douleur dans l’épave. Je le prit sur mes épaules et je commençait à le ramener à la tranché. Les impers se rapprochaient et leur tirs devenaient de plus en plus précis.
…La douleur, et moi à genoux laissant tomber Bright sur le sol.
« Je n’abandonnerait pas »
Je me mis à le tirer faisant feu sans viser sur les impers. Plus qu’une dizaine de mètres, le sol tremblait de plus en plus ils étaient là tous prêt et le noir…
… « Il se réveille vite »
Au dessus de mon lit, le général Stram celui qui m’avait promu lieutenant sur le front.
« On ta sorti de la mon petit. On a pu quitter Hoth voilà quatre jours. »
« Que c’est il passé ? » balbutiais- je.
« Un tir de TB-TT c’est abattu non loin du vaisseau. Cela à retardé l’avancé des impériaux ce qui nous à permis de te sauver et de fuir. Le général Skywalker à trouvé un moyen de faire chuter les TB-TT mais trop tard. Nous devions quitter la planète. »
« Me sauver ? Où est Bright ? ».
« Il est mort dans l’explosion, je suis navré ».
« Je devais le sauver, je devais le sauver ».
« Tu as eu de la chance, il était plus prêt que toi de l’explosion et à été tué par celle-ci. Ne t’en veut pas tu à tout fait pou le sauver ».
« Pas assez ».
« Repose toi et revient nous vite tu est un homme de valeur Philips ».
Avant de sortir je m’arrêta et jeta un œil sur le matériels de Philips. Puis repartis. Un pressentiment peut être. La porte fermé et des paroles derrière le porte. Je n’eu pas le temps de me retourner.
« Bright à la vie, à la mort ».
Le bruit d’un balster dans mon dos et la porte qui s’ouvre à moi devant ce corps inanimé.
Si tous les hommes pouvaient vivre et mourir avec autant de bravoure de valeur et de loyauté envers les siens cette guerre serait finie depuis longtemps…
A la mémoire du meilleur de mes hommes J. Philips.
Colonel J.K.Stram